Ocimum basilicum
Famille : Lamiacées.
Partie utilisée : Parties aériennes fleuries.
Origine : France, Italie, Espagne, Sicile.
Description :
Le basilic tropical est connu dès la plus lointaine Antiquité pour ses vertus étonnantes et nombreuses. Son nom vient du grec basilikon qui signifie « plante royale » ainsi qu’Aristote la désigne dans ses ouvrages et traités. Ses propriétés antiseptiques particulièrement puissantes étaient déjà utilisées dans la médecine chinoises et indienne traditionnelles.
Principales indications :
Les principales indications du basilic tropical concernent le sphère digestive :
Troubles digestifs
Coliques, y compris néphrétiques
Douleur abdominales
Ballonnement, flatulences
- Diluer le basilic tropical à 10% dans une HV de noyau d’abricot par exemple et masse l’abdomen.
- Ou avaler 2 gouttes de basilic tropical, 3 fois par jour, 5 jours sur 7, sur un support neutre.
Insomnie, stress
- Masser 2 gouttes maximum sur les poignets et le plexus solaire au moment du coucher ou de la montée de stress, sans dépasser 6 gouttes par jour. Pas d’usage prolongé au delà d’une semaine de traitement.
Indications médicales :
Toxicité aiguë : le méthylchavicol (estragole) est une molécule à fort potentiel toxique. Les autres composant au sein de l’HE de basilic n’ont a priori pas d’effet atténuateur sur cette toxicité.
A forte dose et/ou lors d’un usage prolongé, le méthylchavicol est hépatotoxique. Les instances européennes n’excluent cependant pas son usage thérapeutique, mais recommandent de limiter son absorption à 0,5 mg par jour (ce qui reviendrait à ingérer environ 1 goutte d’HE de basilic tropical diluée à 1,5% !).
Risques spécifiques :
Forte teneur en méthylchavicol :
- A utiliser en préférence en cures coutres, limiter les soins à 14 jours maximum.
- Privilégier les faibles dilutions (1 à 2%, 5% maximum).
- Déconseillée pour les enfants, pour les grands fumeurs, et les personnes présentant des troubles hépatiques.
- Déconseillée en cas de traitements anticoagulants ou de troubles de la coagulation.
