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Panier

Aromathérapie

HE Ylang-ylang

Cananga odorata

Famille : Annonacées

Description :

Aux Philippines, une légende raconte que des parents mirent au monde une fille, à laquelle les dieux donnèrent le nom d’Ylang, ces derniers exigèrent que jamais personne ne la touche. Ylang tomba éperdument amoureuse d’un jeune homme qui, pour la toucher, lui offrit un bouquet de fleurs. Leurs doigts se touchèrent et le sort changea Ylang en un bel arbuste aux fleurs très parfumées. On dit que, depuis ce jour-là, l’amoureux hurle le nom de sa bien aimée : Ylang, Ylang… La fleur des fleurs en malgache !

Originaire des zones tropicales humides d’Inde, d’Indonésie de Malaisie et de Philippines, l’ylang-ylang a été introduit au début du XXe siècle par les colons français, vers les îles tropicales du Pacifique et de l’océan Indien, et notamment Mayotte. Grande huile essentielle aphrodisiaque, elle aurait le « pouvoir » d’attirer les hommes à soi !

La cueillette des fleurs a lieu toute l’année, il y a malgré tout un pic de récolte durant la saison sèche (de juin à octobre). Durant cette période, les fleurs ne sont pas gorgée d’eau, elles donnent de meilleurs rendements en huile essentielle.

L’huile essentielle d’ylang-ylang est séparée en cinq fractions possédant des propriétés physico-chimiques différentes : la S Extra, la Première (I), la Deuxième (II), la Troisième (III), et le Totum. La S Extra est la plus odorante.

Cette huile essentielle est l’une des plus prisée par les parfumeurs, sa grande et belle fleur est considérée comme « la fleur d’amour ». La récolte se fait au lever du soleil et la distillation des fleurs fraichement coupées est l’une des plus longues.

Origine : Madagascar, Mayotte, Union des Comores, Colombie, Indochine, Costa Rica

Indications médicales retenues :

Anxiété, lâcher-prise

  • Respirer profondément cette HE sur un mouchoir ou dans un inhalateur.

Antispasmodique

  • 5 gouttes diluées dans une HV pour masser le ventre douloureux par exemple.

Antalgique

  • Associée avec d’autres HE antidouleur, 5 % soit 2,5 ml (75 gouttes) pour 50 ml d’HV.

Hypertension, tachycardie, déblocage du plexus cardio-respiratoire

  • Masser la zone cardiaque avec 3 gouttes de cette HE ou la respirer profondément plusieurs fois par jour.
  • Attention chez les personnes qui ont une tension mal équilibrée : risque d’hypotension.

Aphrodisiaque

  • Quelques gouttes pures sur le bas du dos de la femme.

Tonique capillaire

  • 30 gouttes dans 100 ml de shampoing.

Tonique cutanée

  • Diluée à 1 % soit 15 gouttes pour 50 ml de crème ou d’HV cosmétique.

Précaution d’emploi : Toxicité

Toxicité aiguë : faible à très faible.

Risques spécifiques :

  • Sensibilisation : risque modéré à élevé, même pour un flacon neuf. Toujours diluer.
  • Allergènes listés : contient du benzoate de benzyle, du salicylate de benzyle, du farnesol, du géraniol, du benzyl alcohol, de l’eugénol et de l’isoeugénol.
  • Des cas d’hyperpigmentation ont été rapportés chez des personnes ayant préalablement déclaré des dermatites de contact à l’ylang-ylang. Allergies croisées possibles avec le baume du Pérou.
  • L’un de ses constituants, le salicylate de benzyle, fait partie de la liste des allergènes cosmétiques devant être déclarés, les personnes notamment d’origine japonaise seraient plus susceptibles d’être sensibles que les Occidentaux.
  • Personnes à terrain allergique, à peaux atopiques ou hypersensibles : prudence, il est indispensable pour vous de faire un test cutané, et préférable de ne pas excéder 0,5 à 1 % d’ylang-ylang dans vos préparations (soit 1 goutte pour 5ml).

Remarque pour la voie orale : d’un point de vue aromathérapeutique, la voie orale n’est pas forcément une voie privilégiée pour l’ylang-ylang. Cependant, cette voie ne présente pas de contre indication particulière. L’ylang-ylang est par exemple utilisé à faible dose comme additif alimentaire. Les HE d’ylang-ylang dépourvues ou, du moins, avec des teneurs très faibles en estragole, safrol ou méthyleugénol, devront toutefois être privilégiées.

Par précaution, ne pas dépasser les doses recommandées sauf avis médical.

Sources : P.Goetz, F.Hadji-Minaglou, Conseil en phytothérapie, Guide à l’usage du prescripteur, 2019 ; M.Dubray, Guide des contre-indications des principales plantes médicinales, 2018.