Valeriana officinalis L.
Synonymes : Valériane des collines, Herbe-aux-chats, Herbe de Saint-Georges.
Noms anglais : Valerian.
Famille : Caprifoliaceae
Parties utilisées : racine, rhizome.
Description
La Valériane est une plante vivace de 25-100 cm de haut. Son rhizome, court et cylindrique, porte de nombreuses racines brunâtres, blanchâtres, d’une longueur de doigt, en forme de nids, avec une odeur caractéristique. Sa tige simple est sillonnée, avec des poils courts au-dessous et glabre au-dessus. Les feuille pennées non appariées sont pourvues de 5 à 11 paires de folioles lancéolées ou linéaires, à grosses dents. Les fleurs sont blanches en ombrelles paniculées.
Origine
La Valériane se produit dans les bois humides et aux bords de ruisseaux d’Europe, surtout centrale et boréale, Caucase, Arménie, Sibérie, Japon.
Propriétés issues de la tradition
Connue dès l’Antiquité, la racine de cette plante fut appréciée comme sédatif et antispasmodique dans tout l’Europe du Nord-Ouest et du Nord-Est. Valeriana officinalis est le moyen le plus efficace pour traiter un état d’excitation générale, l’état vasculaire et la diathèse spasmophile. Les prescriptions les plus communes : céphalée, neurasthénie, épilepsie, hystérie, maladies cardiaques nerveuses, Basedow, agitation de la période de la grossesse et de la ménopause, névralgies, vertiges et évanouissements, spasmes utérins, coliques, lumbago et hypertension.
Propriétés médicales cliniques
- Effet sur le système nerveux, sur le sommeil,
- Effet sur l’anxiété, sur la dépression, sur le stress,
- Effet antispasmodique musculotrope,
- Effet cardiovasculaire.
Indications médicales retenues
En interne :
- Troubles nerveux : états nerveux, tension nerveuse, angoisse, etc. ;
- Insomnie ;
- Troubles coronariens (adjuvant au traitement) ;
- Hypertension artérielle (adjuvant au traitement) ;
- Dysménorrhée, algoménorrhée ;
- Association aux traitements antalgiques et antinévralgiques.
En externe : phytobalnéothérapie : états nerveux, insomnie.
Toxicité : aucune toxicité n’a été retenue jusqu’à présent.
Par précaution, ne pas dépasser les doses recommandées sauf avis médical.
Sources : P.Goetz, F.Hadji-Minaglou, Conseil en phytothérapie, Guide à l’usage du prescripteur, 2019 ; M.Dubray, Guide des contre-indications des principales plantes médicinales, 2018.