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Panier

Bientôt les vacances d’été, la chaleur et le soleil n’aident pas pour les personnes atteintes de problèmes de circulation sanguine. Découvrez 5 plantes utiles pour faciliter le retour veineux.

  1. Bourse à pasteur, plante

La plante entière est utilisée en Inde (mumiri) dans le traitement de la ménorragie et d’hémorragies diverses. Associée à l’alchemille, son extrait alcoolique permet de soigner les atrophies des membres. En Europe, c’est surtout sa semence qui intéresse Dioscoride. Il faut attendre Fuchs (1543) pour son utilisation dans toutes sortes d’hémorragies, en particulier gynécologiques et urinaires. Elle est prise aussi pour l’écoulement difficile et douloureux des urines et le sable urinaire. Elle est comparée à l’effet de la prêle. L’effet hémostatique est utilisé dans la symptomatologie hémorroïdaire.

2. Hamamélis, feuille

Selon les directives de l’Agence, les feuilles d’Hamamélis aident pour l’insuffisance veineuse telles que les jambes lourdes et aident pour les symptômes hémorroïdaires.

3. Mélilot, plante

Le Mélilot est mentionné dès Hippocrate, Théophraste et Dioscoride. Dans l’Antiquité, il est utilisé dans les douleurs de l’estomac, de l’utérus et du foie. Les anciens Egyptiens la considéraient comme une herbe « chauffante ». Son effet sédatif est connu depuis le Moyen Age. Les Crees du Canada utilisent sa décoction comme tonifiant. Son effet antispasmodique est cité par Leclerc. L’infusion de sommités fleuries est préconisée par Madaus contre l’insomnie.

4. Reine des prés, sommité fleurie

La Reine des prés est utilisée en Europe du Nord comme diaphorétique et les fleurs comme sudorifique en cas de fièvre et de goutte. Spiraea ulmaria est similaire à Salix albapar par la présence de salicylates. Filipendula ulmaria donne de bons résultats dans la goutte et les maladies rhumatismales, comme diurétique dans la pathologie de la vessie et les maladies rénales (cystite, néphropathie surtout après la scarlatine, faiblesse de la diurèse, dysurie). Elle était utilisée dans la diathèse urique, l’anasarque et l’ascite, et comme moyen diaphorétique et draineur de la peau dans les affections fébriles, la rougeole. L’Agence l’admet comme traitement traditionnel dans les fonctions d’élimination urinaire et digestive, dans les états fébriles et grippaux, comme antalgique (céphalées, douleurs dentaires) et dans le traitement symptomatique des manifestations articulaires douloureuses mineures.

5. Vigne rouge, feuille

La sous-espèce Vitis sylvestris a une longue durée de vie et colonise les lisières forestières. Elle est considérée comme l’ancêtre ou le plus proche parent sauvage des Vitis cultivés contemporains et anciens, comme le confirment la découverte de feuilles fossilisées de l’ère tertiaire et des restes de pépins consommés par l’homme de Paléolithique, il y a 11 000 ans.

Vitis vinifera est traditionnellement utilisé dans le traitement symptomatique des troubles fonctionnels de la fragilité capillaire cutanée tels qu’ecchymoses et pétéchies, dans les manifestations subjectives de l’insuffisance veineuse telles que jambes lourdes, et dans la symptomatologie hémorroïdaire. Au Maroc la feuille de Vigne rouge est dépurative, antihémorragique et diurétique. On l’utilise dans la cellulite.


Conseils d’utilisation

Les plantes citées au-dessus peuvent être mélangées à part égale sous forme de tisane. Faire chauffer l’eau jusqu’à ébullition et laisser infuser pendant 10 min. A boire 2 à 3 fois par jour en cure de plusieurs semaines, minimum 3 semaines.

Ces plantes peuvent être administrées sous forme de gélules et sous forme de crème, en application cutanée avec les huiles essentielles qui aideront pour le retour veineux vers le cœur.

Sources : P.Goetz, F.Hadji-Minaglou, Conseil en phytothérapie, Guide à l’usage du prescripteur, 2019.