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Panier

Aromathérapie

HE Pruche

Tsuga canadensis

Famille : Abiétacées.

Partie utilisée : Rameux et aiguilles.

Origne : Canada.

Description :

Le terme « pruche » est probablement dérivé de « Prusse » ou « Pérusse » qui sont des appellations populaires au Québec pour désigner les épinettes.

En Amérique du Nord, les indigènes utilisaient ses rameaux feuillus pour faire un thé et prendre des bains de vapeur. Elle était également utilisée pour ses vertus médicinales, pour lutter contre le fièvre, les rhumes, les problèmes digestifs et en cataplasmes pour ralentir les saignements.

Cette huile essentielle, peu connue du grand public, est pourtant très utilisée en milieu hospitalier et par les olfacto-thérapeutes pour ses propriétés psychiques remarquables, ce qui en fait une grande huile essentielle.

Principales indications :

Les principales indications de la pruche concernent les troubles nerveux :

Sédatif léger

Angoisse

Equilibrant nerveux

Lâcher-prise

  • Diluer à 20% et appliquer localement sur les poignets, 2 fois par jour en période d’anxiété.
  • Ou en olfaction, déposer une dizaine de gouttes sur la mèche d’un stick inhalateur, à respirer à volonté dans la journée.

Rhumatisme, arthroses, douleurs articulaires

  • Seule ou associée à d’autres HE antidouleur (gaulthérie par exemple) à 5%, soit 2,5ml ou 75 gouttes pour 50ml d’HV, en massage.

Troubles de la circulation : varices, hémorroïdes, jambes lourdes

  • Seule ou associée d’autres HE circulatoires (cyprès par exemple) à 5%, soit 2,5ml ou 75 gouttes pour 50ml d’HV, en massage.

Indications médicales :

Toxicité aiguë : faible à très faible (DL50 indicatives, en se basant sur la valeurs des autres HE de pin, monoterpènes et de l’acétate d’isobornyl).

Risques spécifiques :

  • Usage prolongé déconseillé. Privilégier les cures courtes et, si nécessaire, la fréquence de 3 semaines sur 4. Déconseillé chez les personnes présentant une insuffisance rénale.
  • Sensibilisation possible (risque faible, mais plus élevé pour des huiles oxydées) : toujours bien conserver ses huile, ajouter si besoin un antioxydant à ses mélanges.
  • Risque d’irritation faible à modéré : ne pas utiliser pure, toujours diluer.
  • Inhalation : prudence chez les personnes sensibles, peut irriter davantage les voies respiratoires.

Par précaution, ne pas dépasser les doses recommandées sauf avis médical.

Sources : P.Goetz, F.Hadji-Minaglou, Conseil en phytothérapie, Guide à l’usage du prescripteur, 2019 ; M.Dubray, Guide des contre-indications des principales plantes médicinales, 2018.